Une étude, conduite par Miriam Rafferty, à l’Université Northwestern de Chicago, suggère que 150 minutes d’exercice par semaine ralentirait l’évolution de la maladie de Parkinson. En effet, les équipes ont examiné les données recueillies chez 3 408 participants pendant deux ans au cours d’au moins trois visites cliniques pour tirer ces conclusions.
150 minutes d’exercice chaque semaine = une qualité de vie améliorée pour les patients atteints de Parkinson
Les chercheurs expliquent que le niveau d’activité physique des patients atteints de la maladie de Parkinson a des répercussions sur leur qualité de vie. En effet, les résultats ont montré que les patients qui faisaient 150 minutes d’exercice chaque semaine voyaient leur qualité de vie et leur mobilité décliner moins significativement au cours des deux ans de l’étude que les patients ne pratiquant aucune activité, ou moins d’activité.
En outre, ce déclin était beaucoup plus lent non seulement pour ceux qui faisaient déjà de l’exercice au début de l’étude, mais aussi pour ceux qui avaient débuté après la première visite clinique.
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Réduire le déclin de la qualité de vie et de la mobilité des personnes atteintes de Parkinson
« Le résultat le plus important de cette étude suggère que des personnes n’atteignant pas les niveaux recommandés d’exercice physique peuvent s’y mettre dès aujourd’hui pour réduire tout de même le déclin de leur qualité de vie et de leur mobilité », explique Miriam Rafferty.
L’équipe a aussi constaté qu’une augmentation de 30 minutes par semaine de l’activité physique était associée à un déclin encore plus lent de la qualité de vie chez les patients atteints de Parkinson au stade avancé. Les chercheurs pensent que ces résultats sont importants et qu’ils permettront de rendre l’exercice physique plus accessible aux personnes sévèrement atteintes par la maladie.
L’étude ne s’est pas penchée sur les différents types d’activité physique à considérer, mais elle suggère que toute forme d’exercice pendant au moins 150 minutes par semaine offre des résultats positifs.
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Des études cliniques en cours en France et à l’international
Selon l’association France Parkinson, des nombreux essais cliniques évaluant l’efficacité thérapeutique de l’exercice physique chez des patients atteints de la maladie de Parkinson ont été effectués, sont en court d’analyse des résultats ou sont en phase de recrutement.
Les objectifs des différents essais sont variés et concernent notamment les effets sur les symptômes moteurs, non moteurs ou cognitifs de la maladie de Parkinson, mais aussi sur l’efficacité thérapeutique de différents types d’exercices, et sur l’étude des mécanismes neurales associés à l’activité physique.
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