Prendre soin d’un proche âgé, malade ou handicapé, représente un engagement important. Gérer des rendez-vous médicaux, rechercher les professionnels adaptés, coordonner les soins, s’occuper des dossiers administratifs … sont autant d’activités sources de charge mentale, fatigue, stress pour l’aidant. Au cours d’une étude de la DREES*, menée en 2008, 48% des aidants interrogés ont déclaré être atteints d’une maladie chronique, 29% ont admis être anxieux et stressés et 25% en détresse physique et morale.
Comment trouver son équilibre pour aider dans la durée ? Ma Boussole Aidants fait le point
Identifier des pistes pour soi
Aider un proche peut vite ressembler à un marathon. Sans s’en rendre compte, car on aide d’abord parce que l’on aime, on peut frôler de situations d’épuisement, mais également de burnout d’isolement social. Prendre un temps pour faire le point peut être une piste extrêmement salutaire. Quelles aides pour gérer les gestes du quotidien ? Comment trouver un sommeil réparateur, se ménager des rituels qui font du bien, et même des loisirs ?
Préserver la relation à son proche
Nombre d’aidants indiquent que la relation à son proche évolue. Le plus souvent, elle se renforce mais elle peut aussi être détériorée au travers de tensions, conflits, peurs liés à la maladie et au quotidien. Diverses pistes permettent de préserver cette relation : s’autoriser du temps pour soi et laisser son proche évoluer dans d’autres univers par exemple, mais aussi prendre la vision du handicap ou de la maladie « à revers » en réalisant des défis que l’on ne pensait pas possible.
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Trouver les bons relais et se faire accompagner
Dépasser la culpabilité de ne pas pouvoir tout gérer et accepter que d’autres puissent aussi venir en aide peut nécessiter du temps. Au-delà de aides techniques et humaines mises en place pour son proche, il existe du soutien pour l’aidant : des solutions de répit permettant de se faire remplacer, mais également des thérapeutes et groupes de parole pour se faire accompagner et partager avec des pairs.
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