Et si le sport et la nutrition sportive participaient aussi au mieux vieillir ?

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En France comme partout en Europe, la notion de « bien vieillir » représente aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique, accentué par l’allongement constant de l’espérance de vie. Si les mesures traditionnelles de prévention santé, telles que le suivi médical régulier ou les campagnes de sensibilisation sur l’importance d’un mode de vie sain, restent incontournables, une approche se développe désormais autour de la nutrition sportive senior et de l’activité physique. Loin d’être réservées exclusivement aux athlètes professionnels, ces pratiques peuvent être bénéfiques pour chacun d’entre nous, notamment à partir de 50 ans, afin de préserver la masse musculaire, renforcer le système immunitaire et prévenir les pathologies liées à l’âge, comme la sarcopénie ou certains troubles métaboliques.

Le rôle de l’activité physique dans le mieux vieillir

L’activité physique se définit comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques entraînant une dépense d’énergie supérieure à celle du repos. Elle est l’un des piliers du « bien vieillir » et de la prévention santé. 

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Selon les recommandations officielles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il est recommandé de pratiquer au minimum entre 150 à 300 minutes d’activité physique par semaine, en fonction de son âge et de son état de santé. En France, ces recommandations sont intégrées dans le Programme National Nutrition Santé (PNNS), qui souligne particulièrement l’importance des activités physiques adaptées (APA).

Avec l’avancée en âge, adapter la pratique sportive devient indispensable pour préserver sa santé et prévenir certaines maladies. Plusieurs études scientifiques confirment clairement ces bénéfices : une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine montre que les seniors pratiquant régulièrement une activité physique adaptée réduisent de 30% leur risque de maladies cardiovasculaires.

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D’autres recherches indiquent que la pratique régulière d’exercice physique permet de ralentir significativement la perte musculaire liée à l’âge (sarcopénie) et améliore la densité osseuse, réduisant ainsi le risque de fractures. Contrairement à une activité physique sportive intensive, souvent orientée vers la performance, la pratique d’activités physiques adaptées prend en compte les capacités physiques spécifiques de chacun. Elle contribue à maintenir la masse musculaire, à améliorer la mobilité articulaire et à renforcer le système cardiovasculaire

De plus, l’activité physique régulière chez les seniors est associée à un meilleur état mental, notamment en réduisant les risques de dépression et en améliorant la qualité du sommeil.

Les principes de la nutrition sportive appliqués au mieux vieillir

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La nutrition sportive s’appuie sur un équilibre des macronutriments (protéines, glucides et lipides) ainsi que sur un apport adapté en micronutriments essentiels (vitamines et minéraux). Ces mêmes principes peuvent offrir des bénéfices notables aux personnes âgées, notamment pour préserver la masse musculaire, maintenir un bon niveau d’énergie et renforcer le système immunitaire.

Le maintien d’un apport adéquat en protéines est particulièrement essentiel chez les seniors pour lutter contre la sarcopénie, c’est-à-dire la perte progressive de masse musculaire liée à l’âge. Les protéines, composées d’acides aminés, jouent un rôle fondamental dans la réparation et le maintien des tissus musculaires

Les compléments alimentaires comme ceux proposés par Greenwhey peuvent également s’avérer très utiles, notamment les multivitamines et minéraux, essentiels à la fonction immunitaire, la vitamine D, le zinc ou encore le magnésium. De plus, un bon équilibre acido-basique est important pour préserver la santé osseuse et éviter une déminéralisation excessive, fréquente chez les personnes âgées. Par ailleurs, une nutrition sportive adaptée permet de réduire certains troubles digestifs tels que le syndrome de l’intestin irritable, souvent aggravé par des choix alimentaires inadaptés.

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Vers un mode de vie sain et durable

Adopter un mode de vie sain implique bien sûr une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, mais également d’autres facteurs essentiels comme la qualité du sommeil, la gestion du stress et le maintien d’un équilibre émotionnel. En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) met en avant ces différents axes dans le cadre de ses recommandations officielles, soutenues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et relayées lors d’événements tels que la Journée mondiale de la santé.

La prévention santé est un enjeu majeur auquel contribuent de nombreux acteurs publics, tant à l’échelle nationale qu’européenne. Les directives européennes, alignées sur celles de l’OMS, insistent particulièrement sur l’importance d’une approche globale combinant nutrition santé et activité physique adaptée. L’objectif est clair : prévenir efficacement les maladies chroniques, maintenir l’autonomie et la qualité de vie des personnes âgées.

Le concept de « bien vieillir » ou « vieillir en santé » ne se résume donc pas uniquement à une alimentation saine ou à une pratique sportive régulière. Il requiert une approche cohérente intégrant simultanément nutrition sportive, activité physique adaptée, gestion du stress et bonnes habitudes de sommeil. Cette synergie constitue un levier puissant pour vivre mieux et plus longtemps, en pleine autonomie, et représente aujourd’hui une priorité pour les politiques publiques en matière de santé, tant en France qu’en Europe.

NB. : la whey est une protéine dérivée du lait, qui peut jouer un rôle pour les seniors en aidant à préserver la masse musculaire et à améliorer la récupération après l’effort. Avant d’entamer une complémentation en whey, il est vivement recommandé aux plus de 50 ans de consulter un médecin ou un diététicien, en particulier en présence de problèmes rénaux ou hépatiques. En effet, les reins sont des organes fragiles, et une trop grosse consommation de protéine peut les fatiguer. 

Sources :https://www.ncbi.nlm.nih.gov/


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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