En Bretagne, un Ehpad propose le « surf thérapie »

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : SPORT & BIEN-ETRE

Partager cet article

Des résidents d’un Ehpad breton se sont vus proposer de surfer allongés sur une planche… sur la Manche. Une initiative assez insolite, mais qui semble avoir des effets bénéfiques.

C’est une histoire peu commune relayée par France Info. A Dol-de-Bretagne, un Ehpad a proposé à ses résidents de faire du surf, avec des vraies vagues, sur la Manche ! Bien évidemment, il s’agit de rester allongé et non pas debout. Une activité nommée le « surf thérapie » et qui véhicule l’idée que le sport fait toujours du bien, même quand on a plus de 80 ans.

Une des résidentes, Marie-Anne, 83 ans explique même : « J’ai dit à mes petits-enfants que j’allais faire du surf. Ils m’ont dit : « Mais Mamie, tu rigoles ? (…) Je ne connaissais même pas ça… Si, j’ai vu à la télé. Pour moi, ce n’était pas chose possible. Je ne pensais pas faire ça à mon âge. » dit-elle à la radio.

Christiane, résidente de l\'Ehpad de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), adepte de la \"surf thérapie\" à Saint-Malo, le 25 septembre 2019.
Christiane, résidente de l’Ehpad (SOLENNE LE HEN / FRANCE-INFO)

« À la première sensation de glisse, j’ai les visages qui s’illuminent »

Du surf mais pas que, car avant d’écumer la Manche, une (légère) séance de footing s’impose. Andrée, autre résidente, est la première à passer. « Andrée ne peut plus se retenir de rire » décrit la journaliste présente.

« À la première sensation de glisse, j’ai les visages qui s’illuminent et ça, c’est juste magique. Je le vois, quel que soit le public. Andrée n’est pas très communicante mais dès qu’on commence à faire la séance, c’est une personne qui va commencer à rire, à exprimer, à dire, limite, ‘On y retourne!' »
lance Hélène Rouault, la monitrice de surf thérapie.

Cette dernière pense également que cette thérapie est aussi, pour eux, une façon de montrer qu’ils ont encore quelque chose à montrer : « Je pense aussi que c’est se prouver qu’ils ne sont pas, si je peux me permettre, qu’en ‘fin de vie, c’est se dire : ‘J’ai encore des choses à faire. Je vais pouvoir parler à mes petits-enfants’. C’est aussi recréer du lien parce qu’ils ont quelque chose à dire. Ils ont fait une activité qui est un peu extraordinaire. C’est aussi se surpasser. » conclut-elle.

Une des cadres de santé de l’Ehpad confie même « On ressent vraiment un apaisement après les séances. Ils se sentent bien ». Un avenir radieux pour le « surf thérapie » dans la silver economie ?


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *