Maison DAÉLIA et Lucky Link lancent un programme d’accueil pour seniors souffrant de pathologies chroniques (ou ALD – Affections Longue Durée).
Cette démarche débute par deux programmes pilotes pour personnes âgées diabétiques et personnes âgées vivant avec le VIH. La Maison DAÉLIA invite l’ensemble des acteurs de la santé, du grand âge et les aidants à collaborer à leur développement.
Pourquoi ces deux pathologies chroniques ?
Il convient ici de rappeler que selon le « Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance maladie » un tiers (1/3) des personnes de plus de 60 ans souffrent d’une à plusieurs pathologies chroniques. L’offre spécifique dans les traitements de ces deux affections, que sont le diabète et le VIH, doit être absolument renforcée pour répondre aux besoins correspondants.
Ces pathologies, sans cesse en augmentation, se rapportent pour la première, à l’affection de longue durée chez les personnes âgées et pour la seconde à l’arrivée de la première génération » senior VIH « .
Vivre chez soi le plus longtemps en étant le plus autonome possible, un enjeu social prioritaire
Prendre en compte le parcours de soins dans lequel s’inscrit la personne âgée et adapter des activités qui incluent l’histoire de celle-ci, voilà le travail que réalise Célia Abita, fondatrice de Maison DAÉLIA.
Nous savons qu’en mettant de l’humain et du sens dans les relations avec les personnes âgées, nous favorisons leur maintien à domicile dans de bonnes conditions.
Célia Abita, fondatrice de Maison DAÉLIA
Il s’agit de créer un programme proposant une série d’ateliers physiques et cognitifs adaptés aux conséquences engendrées par chacune de ces ALD qui sera dans un premier temps expérimentée à Maison DAÉLIA. Ainsi, des implications neuropathiques dans le cas du VIH pourra donner lieu à un atelier d’automassage, ou encore des ateliers dédiés à la prévention de chutes occasionnées par les troubles visuels fréquents présents chez les personnes diabétiques.
Une urgence en ces temps de Covid
Célia Abita alerte sur les conditions de prise en charge des personnes de 65 ans ou plus, atteintes d’ALD durant la crise sanitaire. Plus vulnérables, ces personnes risquent ne pas recevoir les attentions requises par leur situation. La mise en œuvre de ce programme permettra de soulager leurs états, garder le lien et d’ainsi rester vigilant quant à leurs besoins spécifiques.
Un soulagement tout à fait significatif, pour les aidants et les médecins lorsqu’ils qui connaitront la teneur du programme dispensé par DAÉLIA.
Célia ABITA
Les ateliers auront lieu à Maison DAÉLIA ou, en cas de besoin et si la situation l’exige, au domicile du bénéficiaire.
Aborder les pathologies du grand âge de façon globale et participative
Tous les acteurs – professionnels de la santé (médecin généraliste, infirmière, pharmacien, podologue, diabétologue…), associations de patients, proches aidants, bénéficiaires, collectivités – sont ainsi appelé à participer à la mise en place des ateliers de ce programme ALD.
La Maison Daélia permet de développer une approche globale et humaniste de l’accueil de personnes âgées et vulnérables. Il nous semble primordial d’associer l’ensemble des acteurs pour aligner ces ateliers aux besoins réels et spécifiques des bénéficiaires et de leurs proches aidants.
Oriane Bismuth, présidente de Lucky Link
Afin d’inscrire ce programme dans une démarche co-construite avec l’ensemble des acteurs concernés, la Maison Daélia a fait appel au soutien de l’entreprise Lucky Link, expert en partenariat à impact positif en santé.
Cet article a été publié par la Rédaction le