Delta, une application de dépistage précoce et diagnostic du déclin cognitif, lancée par la startup « Ki elements UG » amorce le virage de la commercialisation française et allemande en 2018.
Fonctionnement de l’application Delta
L’application Delta enregistre les données vocales et les synchronise avec l’HIS (Hospital Information System). Cela permet de réécouter facilement les patients et d’autonomiser les décisions professionnelles. Elle transcrit automatiquement les réponses des tests cognitifs de la parole pour garder l’attention sur le plus important : le travail avec le patient.
Delta exploite également l’I.A. et la linguistique informatique pour extraire et analyser les résultats scientifiques pertinents des réponses des patients. L’application donne par ailleurs un retour complet en visualisant les paramètres extraits. Combinée aux valeurs limites de la population, cette visualisation contribue à enrichir le diagnostic.
Enfin, Delta compile les analyses de test, les visualisations et l’interprétation diagnostique dans un rapport numérique formaté selon les directives de votre clinique. « Delta est une application conçue et développée avec et pour des neuropsychologues mais aussi destinée aux praticiens indépendants et aux professionnels impliqués dans des études où la cognition est affectée, tels que les essais médicaux », explique Jan Alexandersson, PDG de la startup ki elements UG.
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Une application de dépistage précoce du déclin cognitif
La démence est un trouble cognitif, principalement causé par des maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, mais aussi des accidents vasculaires cérébraux, qui entraînent une perte d’autonomie et sont associés à une diminution significative de la qualité de vie. En 2015, dans le monde, 9,9 millions de nouveaux cas de démence : une tous les 3 secondes. Ce nombre devrait doubler tous les 20 ans et atteindre 68% de la population mondiale en 2050.
« Non seulement Delta réduit le temps de dépistage de l’état cognitif au-delà de 50%, mais elle améliore également la qualité du diagnostic et le processus de décision. Nous travaillons actuellement sur la certification CE de notre produit et nous cherchons à étendre notre base de clients potentiels à d’autres langues telles que le marché allemand d’ici la fin de 2018. Pour commencer, nous nous concentrons sur le marché français », poursuit Jan Alexandersson.
« Nous prévoyons l’année en trois grandes étapes. Les deux premiers trimestres vont essentiellement permettre une maturation technologique, des expérimentations et surtout, une certification UE. Ensuite, nous allons mettre en place tout un programme de conférences et prises de paroles, notamment au congrès internationale de l’association d’Alzheimer (AAIC) à Chicago en juillet 2018. Enfin, le deuxième semestre sera consacré au marketing et à la commercialisation ».
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