Défi du vieillissement : quelles propositions de la part des candidats à la présidentielle ?

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Le 9ème Débat Autonomie, organisé par l’OCIRP à la Maison de la Radio, s’est déroulé le 24 janvier 2017, l’occasion pour Le Monde, notamment pour le journaliste Jérôme Porier, de présenter les principales pistes de propositions des candidats à la primaire et à la présidentielle, face au défi du vieillissement.

Pour poursuivre les débats des candidats liés au vieillissement de la population, nous vous invitons à participer à la 9ème édition de SilverNight, le 20 mars 2017 ! 

En effet, pour cette année 2017, les invités politiques seront présents pour évoquer et débattre avec tous les acteurs de la Silver économie sur le bien-vieillir que nous construirons ensemble demain.

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Un panorama des propositions des candidats à la présidentielle

En parallèle au Débat Autonomie, un article, paru dans le Monde ce jour, dresse un état des lieux des différentes propositions des candidats à la primaire et à la présidentielle, partant du constat du baromètre OCIRP, selon lequel les Français sont de plus en plus conscients des enjeux de la perte d’autonomie et du vieillissement de la population.

Le Monde explique, qu’après avoir demandé aux principaux candidats à l’élection présidentielle de lui livrer leurs propositions, « presque tous ont joué le jeu, à l’exception de Manuel Valls et d’Emmanuel Macron ».

Jean-Luc Mélenchon

Charlotte Girard, coresponsable du programme de la France insoumise, explique au Monde « qu’il faut aller vers un service public du soin dans lequel la prise en charge de la dépendance aura toute sa place. Nous proposons de développer un réseau public de maisons de retraite avec des tarifs harmonisés et accessibles en créant 50 000 places pendant le mandat en EHPAD ».

Le programme de Jean-Luc Mélenchon prévoit également de réduire le reste à charge de 500€ par mois pour les personnes en établissement et d’augmenter de 50% le montant de l’APA pour ceux qui restent à domicile, mais aussi de former le personnel nécessaire. Pour financer cela, les pistes de l’impôt et de la cotisation sont privilégiées.

Benoît Hamon

Vote des internautes - SilverNightLe candidat à la primaire souhaite « consacrer l’argent public à construire des EHPAD modernes, à recruter des personnels soignants, à mieux les rémunérer et les former ». Il ferait également une priorité de la création de nouvelles places d’accueil « à des tarifs maîtrisés et accessibles à tous ».

Benoît Hamon accorde une grande place à la prévention, avec une priorité axée sur la pratique du sport des activités physiques. Côté financement, il souhaite faire entrer cette problématique dans le cadre général du revenu universel d’existence (RUE).

A contrario, il est opposé à l’idée de créer une journée de solidarité pour financer la dépendance et sa préférence va à l’intégration obligatoire d’une assurance dépendance dans les complémentaires santé et prévoyance.

Manuel Valls

Le Monde précise que Manuel Valls n’a pas répondu à son questionnaire et qu’à ce stade, « il n’aurait pas encore formulé de proposition concrète sur le vieillissement ». Dans la partie de son programme consacrée à la santé, il s’engage cependant à « faire plus pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes vivant avec un handicap ».

Il promet également de revaloriser les petites retraites et souhaite doubler le budget de la prévention santé.

Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignon considère que la loi ASV n’est pas suffisante. Selon lui, il serait nécessaire de « prévoir 5 milliards d’euros supplémentaires au cours du prochain quinquennat ». Pour financer cela, son parti envisage de récupérer les 2 milliards d’euros en faisant des économies sur les 3 millions de journées d’hospitalisation, jugées comme inutiles, et 3 milliards d’euros en luttant contre les fraudes sociales et fiscales.

Par ailleurs, il souhaite mettre davantage l’accent sur la formation de professionnels de santé et des services à la personne, l’adaptation de l’habitat et des structures d’accueil, mais aussi valoriser les aidants.

François Fillon

Le candidat à la présidentielle n’aurait pas « terminé de peaufiner son programme sur la question des mesures prenant en compte le vieillissement », d’après Le Monde. Selon lui, il ne faut cependant pas aggraver les déficits publics, et donc ne pas créer un cinquième risque ou une cinquième branche financé par l’impôt ou des cotisations supplémentaires.

Marine Le Pen

« La loi ASV ne va pas assez loin », d’après Marine Le Pen. Celle-ci entend soutenir les aidants, développer les politiques de prévention, accélérer la mise en conformité des bâtiments qui reçoivent du public aux normes d’accessibilité mais également maintenir le lien social des personnes isolées par des missions de service civique.

La candidate à la présidentielle veut créer un cinquième risque de Sécurité Sociale consacré à la dépendance et au handicap pour que tous les Français puissent être pris en charge. Elle est opposée à la promotion d’assurances privées en la matière, même labellisées. Côté financement, elle souhaite « lutter contre la fraude, mieux gérer le système de protection sociale, imposer un délair de carence pour l’accès aux soins des étrangers en situation régulière ».

Source : Le Monde à l’occasion du Débat Autonomie de l’OCIRP


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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