La FESP interpelle le gouvernement pour qu’au 1er janvier 2023, les services d’aide à domicile puissent être créés librement. La Fédération des services à la personne veut démontrer le rôle indispensable de ces entreprises dans l’accompagnement des personnes fragiles à domicile.
Services d’aide et Saad : nécessaires face à la perte d’autonomie
La Loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement ne permettra plus au 1er janvier 2023 de créer librement des services d’aide à domicile dans les territoires : les Saad, les résidences services seniors et les habitats inclusifs.
Actuellement 2,5 millions de personnes âgées sont en situation de perte d’autonomie en France dont 1,4 million d’entre elles perçoivent l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa). Alors que les besoins actuels ne sont déjà pas pourvus et que ce chiffre va évoluer d’au moins de moitié à d’ici 2030, il ne sera plus possible pour les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad), les résidences services seniors ainsi que les habitats inclusifs de se développer dans les territoires pour répondre à ce besoin, et notamment les territoires ruraux.
Une situation pleine d’interrogations
À l’heure où des solutions concrètes sont attendues par l’ensemble des familles et des acteurs du secteur pour la prise en charge à domicile des personnes dépendantes et ou en situation de handicap, la Fédération du service aux particuliers (FESP) demande au gouvernement de supprimer la condition d’appel à projets préalable fondée sur aucun critère qualitatif pour l’apport d’une solution d’aide à domicile dans les territoires. L’organisme souhaite prévenir les enfreintes à la liberté d’entreprendre qu’entraîneraient ces process.
Pour la FESP, seul le respect de critère qualitatif strict doit conditionner la possibilité pour une structure de se développer dans les territoires et ainsi apporter des solutions indispensables pour répondre au défi du virage domiciliaire.
Cet article a été publié par la Rédaction le