Les douze lauréats du Concours mondial d’innovation 2030 ont été annoncés ; parmi eux, la start-up Co-assist, qui a conçu une montre de téléassistance connectée.
Une montre de téléassistance 2.0
La phase d' »amorçage » de la deuxième édition du Concours mondial d’innovation 2030 s’est achevée le 2 décembre 2015 ; les douze lauréats du Concours ont désormais été annoncés. Parmi eux, Co-assist, jeune pousse de la Silver économie, qui a su se distinguer avec une montre de téléassistance non-stigmatisante et à basse consommation.
La montre connectée Co-assist se démarque des traditionnels médaillons de téléassistance avant tout de par la continuité du suivi qu’elle permet d’assurer ; elle fonctionne en effet aussi bien au sein du domicile qu’à l’extérieur. En cas d’urgence, elle permet ainsi d’alerter immédiatement la famille ou les proches de la personne âgée, qui pourront intervenir directement auprès d’elle, où qu’elle se trouve.
En plus de la traditionnelle fonction de détection des chutes, la montre envoie également un signal d’alerte lorsque le porteur est perdu, ce qui peut s’avérer particulièrement utile pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, qui perdent vite leurs repères spatio-temporels.
Le Concours mondial d’innovation 2030
Le Concours mondial d’innovation 2030, inauguré en 2014, a pour vocation d’identifier les innovations porteuses de progrès social et économique, et de consacrer la place de la France dans le domaine des nouvelles technologies.
La précédente édition du Concours mentionnait sept axes d’intérêt économique et sociétal; pour cette deuxième édition, les entreprises candidates ont pu se positionner sur l’une des huit « ambitions » identifiées :
- le stockage de l’énergie,
- le recyclage des métaux,
- la valorisation des richesses marines,
- les protéines végétales et la chimie du végétal,
- la médecine individualisée,
- la silver économie, l’innovation au service de la longévité,
- la valorisation des données massives (Big Data),
- la sécurité collective et protection contre les actions malveillantes.
Cet article a été publié par la Rédaction le