CES 2018 : les chiffres clés de la présence française à l’évènement

Le CES se tient aujourd’hui à Las Vegas et se terminera le 12 janvier 2018. A cette occasion, plus de 365 entreprises et structures françaises exposent à l’évènement, parmi elles, plus de 320 startups ou scaleups. Ces dernières représentent la deuxième délégation mondiale derrière les Etats-Unis avec 280 startups, loin devant les Pays-Bas (60 startups) et la Chine (55 startups).

Le CES de Las Vegas , un temps fort pour la French Tech

Les différents cabinets d’études soulignent que le marché de l’Internet des Objets explosera d’ici à 2020 : en France, l’IoT devrait enregistrer un chiffre d’affaires de 15,2 milliards d’euros en 2020, selon l’Institut Montaigne et le cabinet de conseil américain A.T. Kearney.

En 50 ans, le CES s’est imposé comme le salon mondial incontournable pour lancer son produit, pénétrer le marché américain, rencontrer des distributeurs et investisseurs du monde entier.

Les startups françaises confirment cette année encore leur créativité et la vivacité du secteur de l’IoT en France et se positionnent parmi les leaders mondiaux.

Toujours plus de startups françaises au CES

Dans un contexte où la dynamique autour des startups françaises s’accélère, la French Tech de l’Internet des objets est présente massivement depuis 4 ans au CES de Las Vegas.

Ces startups viennent majoritairement par elles-mêmes ou en délégations avec des consultants privés, ou publics, des grands groupes ou leur région.

Une ambition internationale croissante des startups françaises

Au total se sont plus de 500 startups en 5 ans qui ont investi le CES pour exposer leur produit dans le principal salon international du secteur. Certaines de ces startups étaient elles-mêmes très jeunes.

Cette dynamique traduit une évolution culturelle importante et une nouvelle ambition chez les entrepreneurs français : ils pensent leur startup comme internationale très tôt et vont très rapidement confronter leur produit sur le marché international. Leur ambition partagée aujourd’hui est de créer des entreprises mondiales, présentes sur les plus grands marchés, bien au-delà de nos frontières.

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Une France qui s’affirme comme un hub incontournable dans l’IoT et plus globalement dans les #Deeptech

Intelligence artificielle, robotique, Internet des objets, Biotechnologies, Nanotechnologies : toutes ces technologies appartiennent au monde de la « Deep Tech ». Les start-ups DeepTech s’appuient sur des technologies complexes qui nécessitent un effort de R&D particulièrement important.

Elles développent par exemple des technologies permettant de faire re-marcher les paralysés ou rendre la vue aux aveugles, des drones autonomes pour réaliser une reforestation massive, de nouveaux matériaux pour produire et stocker de l’énergie, ou encore des nouvelles techniques pour lutter contre le cancer.

D’après l’étude « Europe is DeepTech«  (décembre 2017) menée par le cabinet de conseil Wavestone :

• L’Europe a connu une forte augmentation des investissements Deep Tech entre 2012 et 2016. Sur cette période, ils ont été multipliés par 6. En 2017, pour la première fois, l’investissement vers les acteurs de la Deep Tech (4,6 milliards d’euros) a dépassé celui vers les start-up B2C (3,7 milliards d’euros).
• L’Europe est dans la course et la France émerge comme un des principaux leaders dans la DeepTech.
• 88% des investisseurs s’attendent à ce que la croissance des start-ups Deep Tech soit plus forte en France que dans le reste de l’Europe.
• Les atouts indéniables de la France sont l’Intelligence Artificielle, la BioTech et les objets connectés.
• Avec son excellence scientifique éprouvée et son nouvel élan entrepreneurial, la France peut donner à voir un aperçu de son fort potentiel.
• 61% des investisseurs classent la France dans leur Top 5 des destinations pour investir dans la Deep Tech.

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