Cinquième risque

Les petits frères des pauvres veulent que lors du débat national sur la dépendance, la question de l’accompagnement ait une place centrale. Les aidants sont en difficulté et doivent pouvoir s’accorder des temps de repos et les personnes fragiles et isolées ont besoin de développer un lien social.

L’impôt cinquième-risque mis en place en Saône et Loire par Arnaud Montebourg et encadré par un comité de contrôle financier communique ses premiers résultats.

Mardi 15 Février, l’association Familles Rurales qui regroupe prés de 3000 associations locales a rencontré la secrétaire d’Etat au ministère des solidarités et de la cohésion sociale, Marie-Anne Montchamp.

Roselyne BACHELOT-NARQUIN effectuera un déplacement à New-York sur le thème des droits des femmes et de la dépendance, jeudi 24 et vendredi 25 février 2011.

En faisant un point sur l’état d’esprit de la commission des affaires sociales, le sénateur Bernard Cazeau met en avant un consensus sur l’absence de catastrophisme, la nécessité de se doter de nouveaux outils d’évaluation de la dépendance, et une répartition plus équitable des financements.

Parmi les pistes de financement du cinquième-risque, il avait été proposé de mettre en place une seconde journée de solidarité. Rappelons qu’actuellement la journée de solidarité rapporte aux alentour de 2 milliards d’euros (2,2 mds en 2009). Cette somme est partagée entre l’aide aux personnes âgées et l’aide aux personnes handicapées.

Suite à la parution du Livre Blanc du Grand Orient de France sur la dépendance, ainsi qu’au colloque sur le cinquième risque organisé à l’Assemblée Nationale, le Collectif Pour un Vrai Cinquième Risque s’est créé afin de défendre l’idée que « la meilleure façon d’aider à l’autonomie est la création d’une nouvelle couverture de protection sociale

La présidente du groupe Korian, Rose-Marie VAN LERBERGHE, déplore que l’on parle de la dépendance de façon catastrophiste et qu’elle soit associée à la maltraitance.

Le sénateur de Côte-d’Or réagissait aux conclusions de la mission commune d’information sur la dépendance et la création d’un cinquième risque. Pour lui le sort des départements ruraux et des aînés est lié. Mettre en synergie ces deux éléments apporterait de bons résultats.

Lors de la séance du 15 Février  Roselyne Bachelot rassurait les craintes de l’assemblée concernant la création d’un cinquième risque.  La ministre des solidarités et de la cohésion sociale répondait au sénat que la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale, si elle avait lieu, ne serait pas synonyme de privatisation immédiate de cette dernière.

Les départements font partie des principaux acteurs dans le domaine de la prise en charge d’un cinquième risque dépendance. En effet, actuellement il leur revient de verser l’APA aux personnes âgées dépendantes et l’augmentation du coût de cette aide a contraint plusieurs d’entre eux à demander l’aide de l’Etat. Ainsi les départements français sont très

Les départements ruraux ayant une forte concentration de personnes âgées se trouvent actuellement en difficulté financière. Au cours de l’année 2010 plusieurs d’entre eux ont tiré la sonnette d’alarme en demandant l’aide de l’Etat.

Les établissements pour personnes âgées dépendantes doivent être développés pour accueillir ceux de nos aînés qui ne peuvent plus rester à leur domicile ou qui requièrent une  assistance médicale quotidienne. Cependant ce développement est très encadré par nos lois et les collectivités locales.

La commission sénatoriale avait voulu mettre à jour le rapport présenté en juillet 2010 par Alain Vasselle (voir notre article : le rapport d’information sur mise en place du cinquième risque présentée au sénat par Alain Vasselle ). Le parti socialiste réagit vivement aux différentes propositions envisagées par le rapport et proposées au sénat.

Les départements, à commencer par les plus pauvres, dénoncent depuis plusieurs mois leur situation économique fragile. Les plus touchés sont les départements ruraux, mais les départements urbains risquent de prendre la même direction. Les aides sociales telles que l’APA sont de plus en plus coûteuses.

La table ronde de la commission des affaires sociales réunissait le 26 janvier M. Dominique Argoud, (sociologue) ; M. Bernard Ennuyer ; Mme Françoise Forette ; et Mme Marie-Ève Joel, économiste, présidente du conseil scientifique de CNSA. Plusieurs points ont été abordés prenant le champ de la dépendance dans sa globalité, et de nouvelles pistes

Roselyne BACHELOT-NARQUIN et Marie-Anne MONTCHAMP ont rencontré ce matin les membres du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), réunis en session extraordinaire sous la présidence de Francis IDRAC.

Lepoint.fr souligne dans un récent article le « grand malentendu de la réforme dépendance« , Nicolas Sarkozy entretenant « la confusion sur la cinquième branche de la Sécu, alors qu’il souhaite aussi recourir aux assurances privées. »

Les aides versées aux personnes dépendantes sous le nom d’APA, sont extrêmement variables en fonction de la situation financière de la personne, mais également si elle se trouve à domicile ou en institution.