La deuxième vague d’enquête du baromètre « Les Français et les nouveaux enjeux de la famille » menée par Kantar Sofres pour l’ADMR démontre l’importance de la solidarité au sein des familles françaises et révèle les difficultés auxquelles celles-ci doivent faire face au quotidien.
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L’importance de la solidarité au sein des familles françaises
Bien que près d’un Français sur deux (46%) estime que la famille est moins importante aujourd’hui qu’il y a 30 ans, la solidarité au sein des familles françaises reste forte. Aujourd’hui, les deux tiers des Français (66%) soutiennent au moins une personne au sein de leur famille.
Ce pourcentage inclut les personnes s’occupant de leur enfant (mineur ou non) ou petit-enfant, mais également ceux qui soutiennent un autre membre de leur famille adulte. Un peu plus d’un Français sur trois (37%) déclare être dans cette situation.
Ainsi, 24% des Français déclarent aider régulièrement un de leur proche adulte dans ses tâches de la vie courante (courses, repas, petits travaux, accompagnement dans des démarches administratives), 23% devoir quotidiennement prendre des nouvelles d’un de leur proche pour s’assurer que tout va bien, 19% s’occuper régulièrement de la santé de l’un de leurs proches, 7% financer entièrement ou en partie les soins ou l’accompagnement d’un de leurs proches malade, dépendant ou en situation de handicap et 6% héberger chez eux un de leur proche dans cette situation.
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Le sentiment d’être démuni face aux difficultés auxquelles peut être confrontée une famille
Les Français considèrent très majoritairement (79%) que de nombreuses familles françaises se trouvent aujourd’hui confrontées à des situations compliquées, comme des personnes âgées en perte d’autonomie.
Face à ces situations, ils s’accordent pour estimer que les familles manquent d’aide, de la part des pouvoirs publics (80% pensent que les pouvoirs publics n’aident pas assez les familles dans cette situation) mais également de la part des autres membres de leur famille (75% considèrent qu’on est de moins en moins solidaires dans les familles face à ce type de situation).
De fait, près des deux tiers des Français (63%) déclarent ne pas se sentir prêt(e) à affronter seul(e) une telle situation si elle devait se produire dans leur famille et 55% avouent ne pas savoir à qui s’adresser pour être accompagné.
Les personnes interrogées reconnaissent néanmoins très largement que l’aide extérieure peut être une solution puisque 91% des personnes interrogées estiment qu’il ne faut pas avoir honte d’y recourir dans un tel contexte.
Un Français sur deux juge que l’action des pouvoirs publics en faveur des familles est insuffisante
Les Français sont relativement critiques sur l’aide des pouvoirs publics à destination des familles : un sur deux la juge insuffisante (49% contre 51% d’avis inverse).
Les critiques sont d’autant plus fortes concernant l’action des pouvoirs publics pour aider les personnes âgées : seuls 16% estiment que l’action des pouvoirs publics en faveur des personnes âgées isolées est suffisante et 18% leur action en faveur des personnes âgées qui perdent leur autonomie.
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L’association de services à la personne plébiscitée
L’association de services à la personne est perçue comme le type d’organisme le plus adapté pour accompagner en cas de difficultés familiales
Les attentes à l’égard d’une personne intervenant à son domicile sont d’abord l’honnêteté (70% de citations), le professionnalisme (68%) et la fiabilité (63%).
En termes de valeurs attendues d’un organisme proposant des services à domicile, le respect de la personne (79% de citations) arrive nettement en tête, devant l’attention (53%), la proximité (44%) ou la solidarité (35%).
Pour les Français, parmi les différentes formes d’organisme qui proposent des services à domicile, ce sont les associations de service à la personne qui incarnent le mieux ces attentes (48% contre 20% pour le service public, 20% pour les personnes travaillant à leur compte et 12% pour les entreprises privées).
Cet article a été publié par la Rédaction le