HAPPY CAPITAL et AXORUS lancent de leur campagne de financement participatif sur la plateforme bordelaise. La Biotech qui met au point une rétine artificielle pour lutter contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) recherche 368 000 € en complément de sa première tranche réussie en collecte privée de 828 000 €.
Une rentrée médicale
Nous sommes particulièrement fiers d’accompagner AXORUS dans sa levée de fonds. Au-delà du sérieux scientifique du projet qui s’appuie sur deux brevets en exploitation exclusive, la DMLA touche 100 millions de personnes dans le monde. Nous sommes à la recherche de projet à impact sociétaux et, à ce titre, ce projet est en adéquation avec notre ADN souligne P. Gaborieau, Président de HAPPY CAPITAL.
La jeune société lilloise développe depuis 2 ans un dispositif qui se glisse sous la rétine biologique dans laquelle des neurones électroniques se substituent aux neurones dégénérés pour faire l’interface entre la lumière externe et le nerf optique. Ce dispositif a déjà fait l’objet d’un prototype.
L’Equipe recherche des financements pour sa phase préclinique visant à tester la solution sur des animaux. Elle bénéficiera pour cela du savoir-faire de l’Institut de la Vision à Paris. AXORUS peut devenir un acteur important de demain pour le traitement de la DMLA mais aussi pour d’autres pathologies neurologiques (Parkinson, épilepsie, troubles urinaires).
AXORUS a des différenciants forts par rapport à ses concurrents comme l’autonomie en énergie (l’énergie électrique requise est renouvelée par la lumière qui passe à travers la rétine biologique via des photorécepteurs) doublée d’une faible consommation (jusqu’à 1 000 fois moins que le marché). Mais surtout, le niveau d’acuité restitué par sa solution pourrait être inédit grâce à la taille particulièrement faible de ses neurones électroniques. Or c’est bien là que le bât blesse aujourd’hui, les solutions existantes ne redonnant la vue qu’en deçà du seuil minimum pour voir sans assistance.
P. Gaborieau conclue : On se souhaite souvent la bonne année en insistant sur la bonne santé qui prime sur le reste. Pour nous aussi cela revêt une forme de priorité sans pour autant en faire notre unique cheval de bataille. L’important c’est l’impact. Souvent les projets relatifs à la santé sont à impact large et concernent plusieurs millions de personnes dans le monde. Nous avons financé près de 20 projets sur le sujet depuis 2013. Ceci explique probablement cela.
Avec des levées de fonds en cours concernant des pathologies aussi fréquentes que l’arthrose, les maladies cardiaques héréditaires et la DMLA, la rentrée d’HAPPY CAPITAL pourrait bien impacter la santé de demain.
Cet article a été publié par la Rédaction le