Décidément, il s’agit de la semaine des records pour nos sportifs Français ! Nous vous parlions récemment de Robert Marchand qui, à 105 ans, établissait un record de vitesse cycliste dans sa catégorie.
C’est aujourd’hui au tour de Frédéric Bellanger, 48 ans, atteint de la maladie de Parkinson, qui va pédaler pendant 6 jours et 6 nuits sur un vélo fixe dans le hall de l’hôpital de Boulogne sur Mer, pour battre le record mondial.
Un défi de taille pour Frédéric Bellanger, atteint de la maladie de Parkinson
Le Nordiste Frédéric Bellanger, atteint de la maladie de Parkinson depuis 8 ans, va donc passer 6 jours et 6 nuits à pédaler sur un vélo fixe dans le hall de l’hopital de Boulogne sur Mer pour battre le record mondial. Il s’est lancé le défi de pédaler pour vaincre la maladie de Parkinson et aider la recherche génétique.
Son objectif est de battre le record du monde de distance sur vélo fixe, qui s’élève à 2 854 km. Il explique : « Mes amis seront là pour m’accompagner la nuit. C’est une belle histoire d’amitié ! Je ne vais dormir que 20 minutes toutes les 4 heures environ. On va partir sur une base comme ça mais après c’est comme la maladie de Parkinson, ça vous prend en traître, on ne sait pas quand ça attaque donc on va s’adapter. »
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L’activité physique, un remède aux maladies chroniques ?
C’est tout du moins le message que souhaite faire passer l’hôpital de Boulogne-sur-mer, qui organisera, pendant ces six jours des cafés-santé avec des spécialistes.
« On conseille à de nombreux malades de conserver une activité physique, voire sportive au quotidien, explique le docteur Lepage, qui suit Frédéric Bellanger. Cette aventure est un exemple pour dire aux personnes qui souffrent qu’il ne faut rien lâcher ».
L’association France Parkinson explique, quant à elle, que « de nombreuses études prospectives ont indiqué qu’il existe une relation inverse entre la quantité d’exercice physique et le risque de développer la maladie de Parkinson ».
Globalement, la pratique assidue d’exercices physiques modérés ou intenses est associée à une réduction de 34% du risque de développer plus tard la maladie de Parkinson. Faire de l’exercice physique de façon régulière aurait donc une action préventive.
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Cet article a été publié par la Rédaction le