Steve Ramirez, chercheur américain et enseignant à Harvard cherche, comme bien d’autres, à guérir les personnes atteintes de symptômes neurodégénératifs, comme la maladie d’Alzheimer.
Ce dernier a notamment réussi à implanter de faux souvenirs dans la tête d’une souris et à rendre la mémoire à une autre atteinte de la maladie d’Alzheimer. Il tente maintenant de développer ses applications sur l’homme.
« Il est possible d’activer et de désactiver les souvenirs aussi simplement qu’en appuyant sur l’interrupteur d’une lampe », explique Steve Ramirez
Des tests précis effectués sur les souris
Afin d’appuyer ses recherches, Steve Ramirez, accompagné de Xu Liu ont fabriqué de « faux souvenirs de peur » et les ont implanté dans le cerveau d’une souris, à l’aide de chocs électriques. Cette dernière a ensuite réagi comme s’ils étaient réels. Cette découverte est qualifiée de vraie « révolution dans la compréhension des mécanismes de la mémoire ».
Consulter notre dossier : Quels dispositifs pour accompagner la maladie d’Alzheimer ?
Dans une interview menée par Paris Match, Steve Ramirez explique : « Nous savons depuis notre découverte qu’il est possible d’activer et de désactiver les souvenirs. Notre objectif est d’utiliser cette découverte sur les personnes souffrant d’anxiété, de dépression ou de stress post-traumatique (…) Il y a deux façons d’y arriver : éteindre le souvenir douloureux, en désactivant le neurone qui le porte. Ou l’atténuer en activant, au moment où le traumatisme s’anime, des souvenirs heureux. »
Quel potentiel impact sur le traitement de la maladie d’Alzheimer ?
Des chercheurs seraient parvenus à rendre la mémoire à une souris atteinte d’Alzheimer ; cela suppose que la mémoire n’est pas totalement perdue mais que les difficultés résident dans l’accès aux souvenirs.
Partant de cette hypothèse, l’enjeu est de trouver un moyen de « ré-accéder » à ces souvenirs. Les équipes de Steve Ramirez cherchent ainsi à savoir comment la mémoire fonctionne et comment la détourner pour lui faire faire ce que l’on veut.
Leur principal objectif est d’identifier les cellules cérébrales qui abritent un souvenir précis, puis de les pousser à s’activer ou à se désactiver en réponse à des impulsions lumineuses. Ils cherchent également à changer le contenu de certains souvenirs, par exemple pour rendre un événement moins traumatisant et moins douloureux.
Et vous ? Pensez-vous que cette méthode puisse porter ses fruits ?
Cet article a été publié par la Rédaction le
bravo Ramires vous etes sur la bonne voie