La Fondation Médéric Alzheimer, en partenariat avec l’UNA, l’UNCASS et Adessa A Domicile, a réalisé une enquête sur le thème « Aide à domicile et maladie d’Alzheimer » auprès de 1 677 services d’aide à domicile, parmi lesquels 911 ont répondu (soit 59 % des services enquêtés).
Enquête nationale Aide à domicile et maladie d’Alzheimer
Les principaux Résultats
- 72 % des services d’aide estiment que les interventions auprès des personnes atteintes de troubles cognitifs sont plus compliquées et qu’elles mobilisent davantage de temps que celles pratiquées auprès d’autres personnes âgées
- 82% des services déclarent que les troubles du comportement constituent la principale difficulté rencontrée par les intervenants, suivie de l’isolement social (cité par 58 %)
- 38 % des services ont rencontré des difficultés concernant les différences d’habitude de vie (alimentation, horaires des repas, de lever ou de coucher, hygiène corporelle, entretien du logement) des personnes aidées
- 65 % des services ont été parfois conduits à restreindre la liberté d’action ou de mouvement d’une personne, par exemple en fermant à clé la porte d’accès au logement ou en limitant l’accès aux escaliers ou au matériel de cuisson.
- 42 % des services déclarent avoir été confrontés à des cas de maltraitance ou de négligence, le plus souvent d’ordre psychologique et 50 % d’entre eux ont procédé à un signalement
- 25 % des services ont déclaré avoir alerté les services sociaux pour un isolement social de la personne atteinte de troubles cognitifs
- 72 % des services signalent qu’il leur arrive d’intervenir jusqu’à la fin de vie des personnes atteintes de troubles cognitifs
- 43 % des services disent avoir observé des situations d’épuisement de l’aidant familial
- 91 % ont déclaré des services qu’au moins une partie des intervenants a bénéficié d’une formation spécifique à la prise en charge de personnes atteintes de troubles cognitifs.
Rappelons que sur certains de ces points des technologies peuvent aider à l’accompagnement des malades Alzheimer et/ou à leurs aidants.
Ainsi la Géolocalisation GPS permet quand cela est possible de privilégier une « liberté d’errance » à une solution d’enfermement, d’autres systèmes tels que la « vidéovigileance » ont été conçus afin de pouvoir donner du répit aux aidants.
Cet article a été publié par la Rédaction le