Agnès Buzyn, assujettie à la mise en oeuvre de la politique relative aux personnes âgées et la dépendance

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Les nouveaux périmètres des ministères du gouvernement Philippe ont été dévoilés, complétés de décrets d’attribution, publiés au Journal Officiel. On y apprend qu’Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, « préparera et mettra en œuvre la politique du Gouvernement relative à la famille, à l’enfance, aux personnes âgées et à la dépendance ».

Agnès Buzyn Ministre des solidarités et de la santé
Source : gouvernement.fr

Agnès Buzyn ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de la dépendance

Selon le décret du Journal Officiel, Agnès Buzyn va« préparer et mettre en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines de la solidarité, de la cohésion sociale, de la santé publique et de l’organisation du système de santé » et  « mettra en œuvre la politique du Gouvernement relative à la famille, à l’enfance, aux personnes âgées et à la dépendance ».
Le décret d’attribution de la Ministre des Solidarités et de la Santé apporte ainsi des réponses aux questionnements d’acteurs de la Silver Economie face à l’absence de secrétaire d’Etat dédié aux personnes âgées du gouvernement Philippe.

Autonomie ou Dépendance ?

Le terme « dépendance » est employé dans ce décret d’attribution alors que les précédents Secrétaires d’Etat en charge des aînés préféraient évoquer « l’autonomie » des personnes âgées (ndlr : Tout comme Michèle Delaunay, Laurence Rossignol était chargée de la famille des personnes âgées et de l’autonomie, et Pascale Boistard était chargée des personnes âgées et de l’autonomie).

Edouard Philippe, attentif aux devoirs de ses ministres

Le Premier Ministre, Edouard Philippe a demandé à ses ministres « un projet de feuille de route pour les années à venir », à remettre pour le 15 juin 2017, afin d’élaborer le programme de travail qu’il exposera dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Le chef du gouvernement explique qu’il fera tous les six mois le point avec eux sur la mise en œuvre de ce programme et de ces feuilles de route.

Agnès Buzyn fera-t-elle de la dépendance un enjeu majeur de son programme ?  Quelle sera l’autonomie pour demain ? La situation des aînés et de leurs proches aidants va-t-elle évoluer ? Rendez-vous dans 6 mois pour le savoir… Les acteurs de la Silver Economie et du bien-vieillir y seront attentifs.

Historique des ministres délégués et secrétaires d’état en charge des personnes âgées de la 5e République

De nombreux ministres délégués et Secrétaires d’Etat se sont succédés dans les gouvernements de la 5ème République. La rédaction SilverEco.fr vous propose un historique de ces hommes et femmes politiques qui ont permis de faire avancer le débat, de préparer et de gérer la transition démographique, et notamment le vieillissement de la population.

Sous la présidence de Charles de Gaulle (1959 – 1969), de Georges Pompidou (1969 – 1974) ou encore de Valéry Giscard d’Estaing (1974 – 1981), aucun Ministre ou Secrétaire d’Etat chargé des personnes âgées n’est nommé.

Sous la présidence de François Mitterrand

  • Joseph Franceschi – Secrétaire d’État, chargé des personnes âgées (1981-1982)
  • Daniel Benoîst – Secrétaire d’État auprès du ministre des affaires sociales et de la solidarité nationale, chargé des personnes âgées (1982 – 1984)
  • Joseph Franceschi – Secrétaire d’État aux Retraites et aux personnes âgées (1984-1986)
  • Catherine Trautmann – Secrétaire d’État aux Personnes âgées et aux Handicapés (1988)
  • Théo Braun – Ministre délégué chargé des Personnes âgées (1988 – 1990)
  • Hélène Dorlhac de Borne – Secrétaire d’État à la famille, puis aux personnes âgées (1988 – 1991)
  • Laurent Cathala – Secrétaire à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés (1991 – 1993)

Sous la présidence de Jacques Chirac

  • Colette Codaccioni – Ministre de la solidarité entre les générations (1995)
  • Paulette Guinchard-Kunstler – Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’emploi et de la solidarité, chargée des personnes âgées  (2001 – 2002)
  • Hubert Falco – Secrétaire d’Etat aux personnes âgées puis Ministre Délégué aux personnes âgées (2002 – 2004)
  • Catherine Vautrin – Secrétaire d’Etat aux personnes âgées (2004 – 2005)
  • Philippe Bas – Ministre délégué auprès du ministre de la santé et des solidarités, chargé de la sécurité sociale, des personnes âgées, des personnes handicapées et de la famille (2005 – 2007)

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy

  • Nora Berra – Secrétaire d’État chargée des aînés, auprès du ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique (2009 – 2010)

Sous la présidence de François Hollande

  • Michèle Delaunay – Ministre déléguée auprès de la Ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie (2012 – 2014)
  • Laurence Rossignol – Secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie (2014 – 2016)
  • Pascale Boistard : Secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie Mme Pascale Boistard (2016  – 2017)

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Cet article a été publié par la Rédaction le

1 réflexion sur “Agnès Buzyn, assujettie à la mise en oeuvre de la politique relative aux personnes âgées et la dépendance”

  1. L’AD-PA précise dans un communiqué :

    « L’AD-PA a été reçue récemment à Matignon et a demandé à ses interlocuteurs que les établissements et services pour personnes âgées bénéficient de la prolongation des emplois aidés.

    En effet, si l’association peut comprendre les interrogations de la Ministre sur les meilleurs moyens de créer des emplois, l’AD-PA rappelle qu’à moyen et long terme le secteur de l’aide aux personnes âgées est reconnu par tous comme un secteur très créateur d’emplois.

    Par ailleurs, l’État se doit, avant toute décision de cette importance, d’engager une étude d’impact en faisant un point sur le nombre exact d’emplois aidés dans le secteur ce qu’aucune statistique ne permet de définir aujourd’hui. Enfin, l’État, qui a longtemps utilisé les emplois aidés comme un moyen de compenser les financements insuffisants du secteur, doit en tenir compte dans ses choix futurs.

    Les interlocuteurs de l’AD-PA ont écouté attentivement ces analyses et ont indiqué que les arbitrages n’étaient pas encore rendus à ce jour. »

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