Face à l’allongement de la durée de vie, Swiss Life, acteur en assurance et gestion de patrimoine, s’est positionné sur le thème « vivre bien, plus longtemps, selon ses propres choix ». Pour comprendre les attentes des différentes générations, contribuer au débat sociétal et accompagner ses clients tout au long de leur vie, le Groupe a confié à l’Institut Link la réalisation d’un sondage représentatif en France, en Allemagne et en Suisse.
Une enquête menée par l’Institut Link pour Swiss Life
Entre le 30 août et le 7 septembre 2016, Link a ainsi réalisé une étude sur la solidarité intergénérationnelle. Au total, 3 078 personnes de 18 à 79 ans ont été interrogées issues de Suisse (1 011), d’Allemagne (1 033) et de France (1 034).
Pour chaque pays, les sondés se répartissaient dans chacune des générations suivantes :
- la génération Y (18 à 35 ans),
- la génération X (36 à 50 ans),
- les baby-boomers (51 à 65 ans),
- les vétérans (66 à 79 ans).
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Principaux résultats de l’enquête :
- 89% des personnes sondées souhaitent une plus grande solidarité entre générations,
- 66% estiment que la redistribution des ressources entre générations sera source de conflits,
- 63% regrettent que l’acceptation sociale des personnes âgées ne soit pas meilleure,
- 65% des personnes sondées pensent que les jeunes sont trop égocentriques,
- 46% de la génération Y (18 à 35 ans) et 39% de la génération X (36 à 50 ans) trouvent que le vote des personnes âgées a trop de poids lors des élections,
- 52% de la génération Y estiment que les personnes âgées vivent aux dépens des jeunes, ce que contestent 86% des vétérans (66 à 79 ans) et 77% des baby-boomers (51 à 65 ans).
Les français se distinguent des suisses et des allemands par leur attachement à la famille, 89% d’entre eux expriment la volonté de prendre soin de leurs parents. De plus, ils sont nombreux à souhaiter mettre de l’argent de côté pour leurs descendants. Enfin, ils se déclarent plus volontiers favorables au logement familial intergénérationnel (à hauteur de 77%).
Les aînés gênés par l’égocentrisme des jeunes
65% des personnes sondées estiment que les jeunes sont trop égocentriques. A l’inverse, seuls 31% des personnes interrogées estiment que les personnes âgées sont trop égocentriques.
Outre l’égocentrisme, les principales raisons évoquées pour expliquer le manque d’échange et de solidarité entre les générations sont la redistribution au sein des systèmes de retraite, les modes de vie spécifiques à chaque génération ainsi que le manque de respect mutuel.
La solidarité intergénérationnelle fonctionne dans la famille et au travail
La solidarité intergénérationnelle est évaluée de façon très positive au sein de la famille et au travail :
- Environ 4 jeunes sur 5 aimeraient apprendre davantage des seniors,
- 4 sondés sur 5 se disent prêts à prendre soin de leurs parents en cas de besoin,
- sur le lieu de travail, environ 9 personnes sondées sur 10 estiment que la collaboration avec des collègues d’autres générations est agréable et instructive.
Il existe toutefois certaines exceptions : 54% de la génération Y préfèrent travailler avec des collègues de la même tranche d’âge, et presque un 1 membre de cette génération sur 3 estime que le fait de travailler avec des générations plus âgées peut occasionner des conflits.
La parole à Patrick Frost, CEO du groupe Swiss Life
Patrick Frost explique : « Au vu des défis sociaux actuels, la question de la solidarité entre les générations doit être placée au cœur du débat public. Les résultats du sondage montrent que les gens souhaitent une forte solidarité entre les générations, et qu’ils sont également prêts à y contribuer.
Ceci dit, il se dessine également un certain potentiel de conflit : la redistribution financière entre les générations est notamment perçue par les jeunes comme un injuste fardeau ».
Source : communiqué de presse
Cet article a été publié par la Rédaction le