5 conseils face à une maison de retraite « trop chère »

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D’après l’Observatoire réalisé par Cap Retraite en 2014, le coût du séjour en maison de retraite correspond à 106% des revenus d’un foyer de retraités. Ceci représente une moyenne au niveau national, de forts écarts étant constatés entre les régions et les types de résidences.

Face à cette réalité, le gouvernement a demandé aux résidences pour personnes âgées d’aligner leurs tarifs sur la base d’un socle commun. Cette mesure, censée être effective en décembre 2016, offrira plus de transparence mais ne résout pas encore le problème de l’accès à la prise en charge en EHPAD…

Cap Retraite spécialiste de l’orientation en maison de retraite en France, propose 5 conseils pour permettre l’accès à une maison de retraite « trop chère ».

Bien vieillir chez soi ou en maison de retraite ?

maison-de-retraite-entree-en-ehpad-vieillir-en-etablissement-pour-personne-ageeQui ne souhaite pas vieillir chez soi, entouré de sa famille ? Selon une étude Cap Retraite, 61% des personnes interrogées plébiscitent le maintien à domicile pour eux-mêmes ou leur proche, en cas de maladie.

Cependant, lorsque la perte d’autonomie s’accentue et met en danger la personne âgée, le séjour en maison de retraite, qu’il soit temporaire ou permanent, s’avère une étape faisant partie intégrante du parcours de vie.

Dans notre société, les plus de 75 ans représenteront près de 10 millions de personnes à l’horizon 2040. Les maisons de retraite cherchent aujourd’hui à développer la qualité de vie en résidence en mettant en place divers moyens (formation du personnel, innovations technologiques, espaces connectés…) et restent plus que jamais nécessaires. Cependant, les français ne sont pas tous égaux pour y accéder et peinent parfois à subvenir à leurs besoins.

Laurence Lebrun, Responsable du service qualité de Cap Retraite, explique : « Les familles qui font appel à notre service rencontrent régulièrement cette problématique. Nous les aidons à faire valoir leur droit et faisons tout pour trouver la solution appropriée à chaque situation particulière ».  

Les 5 conseils de Cap Retraite

Cap Retraite accompagne les familles et les professionnels dans leur recherche d’EHPAD, de résidences-autonomie depuis plus de 20 ans. Le service est gratuit, accessible à tous. Pour permettre à chacun de trouver une solution adaptée à sa perte d’autonomie et à son budget, Cap Retraite propose 5 conseils :

1/ Eviter les situations d’urgence

demenagement-personne-agee-entree-en-maison-de-retraiteEviter les situations d’urgence reste un conseil de taille. En effet, l’idée est d’anticiper l’entrée dans la dépendance de la personne âgée, afin de pouvoir se préparer moralement et financièrement.

Il est important de reconnaître les signes annonciateurs d’une difficulté croissante dans la vie quotidienne. La grille AGGIR, permet de mesurer le degré de perte d’autonomie d’une personne et de mettre en place des solutions adaptées pour pallier aux risques d’accidents domestiques, comme les chutes, dans le cas d’un maintien à domicile.

Anticiper la situation et s’y prendre bien en amont permet de rassurer la personne âgée mais également sa famille. Il est de plus en plus possible de réserver sa place en maison de retraite, de visiter les lieux au préalable afin de pouvoir faire son choix dans les meilleures conditions.

Le moteur de recherche Cap Retraite permet par exemple de sélectionner les résidences les plus adaptées à la recherche des internautes en fonction de leurs critères : type de séjour recherché, capacité d’autonomie, budget, préférence géographique, délais d’entrée… mais également comparer leurs tarifs et prestations.

2 / Connaître ses droits  

Formalités administratives pour personnes âgéesPour financer son entrée en maison de retraite, il est important de bien connaître ses droits et la législation en vigueur, d’autant plus que diverses aides existent pour aider les personnes âgées et leurs familles dans cette période de vie. Cap Retraite informe les familles à ce sujet.

Tout d’abord, l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) est une aide versée à toute personne âgée en perte d’autonomie, quelles que soient ses ressources. Elle permet une prise en charge partielle de la partie dépendance du prix de la maison de retraite et est ouverte aux résidents de 60 ans et plus qui relèvent des GIR 1 à 4.

Des aides au logement peuvent également aider les aînés, notamment l’APL (Aide Personnalisée au Logement) qui subventionne les dépenses liées au logement, comme les frais de séjours en maison de retraite.  

Formalités administratives pour personnes âgéesL’ALS (Allocation de Logement Sociale) s’adresse aux personnes âgées ne pouvant bénéficier de l’APL. Elle permet de subventionner les dépenses liées au logement. Son versement est effectué directement à la structure, sans passer par le compte de la personne âgée. Celle-ci doit compléter la différence du tarif hébergement et s’acquitter du tarif dépendance, qui n’est pas lié à l’aide au logement.

L’ASH (Aide Sociale à l’Hébergement) s’adresse aux aînés dont les moyens ne permettent pas de financer le prix de la maison de retraite. L’ASH couvre une partie du tarif hébergement ou du loyer des structures habilitées à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale.

Enfin, l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA) est une aide qui permet aux seniors dont les revenus sont peu élevés de bénéficier d’un niveau minimal de ressources.  

3 / Envisager un léger éloignement géographique

S’éloigner géographiquement des zones urbaines peut parfois avoir un effet positif sur le tarif des maisons de retraite. En effet, généralement, une trentaine de kilomètres suffisent pour voir diminuer les prix significativement.

habitat-residence-personne-agee-logement-senior-somPar ailleurs, les aînés ont tendance à vouloir se rapprocher de leur famille, qui peut parfois habiter dans une région moins chère que leur lieu de vie.

Comme tout type de loyer, celui de l’établissement spécialisé dépend des prix de l’immobilier dans lequel il se situe. Il est donc préconisé de choisir une maison de retraite dans un espace rural, plutôt que dans une grande ville ou que dans une station balnéaire, où le prix sera forcément plus élevé.

4/ Souscrire à une assurance perte d’autonomie

Il est judicieux de prévoir bien en amont l’apparition d’un état de dépendance en souscrivant à une assurance perte d’autonomie (généralement entre 45 et 70 ans). En effet, face au vieillissement de la population française, les compagnies d’assurance ont mis en place des contrats spécifiques.

En cas de perte d’autonomie, l’assurance dépendance offre un complément de revenus sous forme de rente mensuelle et ce, jusqu’à son décès, laquelle peut financer un placement en établissement spécialisé.  

5 / Favoriser l’entente et la participation familiale  

Liens intergénérationnels avec la familleConformément au code civil, les enfants doivent apporter une aide à leurs ascendants lorsque ces derniers sont dans le besoin. Ainsi, les enfants comme les petits-enfants peuvent être appelés à contribuer à payer la maison de retraite de leurs aînés.

Les descendants se doivent d’aider leurs parents d’une part financièrement, et d’autre part, moralement dans cette épreuve. L’idée reste bien évidemment de favoriser l’entente dans la famille afin de se répartir les frais/tâches au besoin.

Les proches peuvent naturellement devenir aidants familiaux (ou proche-aidants) et s’occuper volontairement de leur ascendant. La loi accompagne de plus en plus le statut de proche-aidant en leur accordant des aides particulières, comme le congé de proche-aidant (qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017).


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Cet article a été publié par la Rédaction le

2 réflexions sur “5 conseils face à une maison de retraite « trop chère »”

  1. Il n’y a pas que certaines maisons de retraite qui sont trop chères, il y a aussi des résidences « seniors ». Parmi elles, les « Senioriales » qui ont un système (concept) qui a été dévoyé depuis le rachat en 2006-2007 de cette société aux fondateurs. Le promoteur rend obligatoire le gardien, alors qu’il ne peut exercer nullement cette fonction de surveillance et de sécurité, sa « loge » étant placée dans le club house au milieu ou en fond de résidence…. (il a corrigé depuis mais le mal est fait!). De plus, il oblige à ce que ce non gardien soit logé sur place toute l’année mais dans un appartement qui, de partie commune est devenu un lot privatif ! En effet, les règlements de copropriété ont été modifiés et les copropriétaires sont ainsi obligés (encore) de payer un loyer à vie pour loger un gardien inutilement ! Malgré des demandes pressentes de l’ADCS, la direction des Senioriales puis le groupe Pierre et Vacances dont ils sont une filiale depuis le rachat, aucune évolution n’a été possible malgré des discussions, qui n’ont abouti à rien, car il faudrait que les copropriétaires à qui on a « subtilisé » la loge, devraient la racheter !!! On se dirige donc vers un conflit majeur qui risque de se généraliser. D’autres obligations (activités) alourdissent des charges, obligatoires, alors qu’elles sont discutables voire dépassées ou que des résidents n’y participent pas. La publicité actuelle des Senioriales sur « vous payez ce que vous utilisez » est donc bien une nouvelle tromperie et ces abus devront cesser sous peine de recours multiples en justice. Faute d’un promoteur ouvert à l’évolution d’un concept qui a été revu dans son seul intérêt (donc au détriment des copropriétaires résidents – qui deviennent de plus en plus rares), l’enseigne « Senioriales » ne pourra que continuer à se détériorer.
    ADCS.

  2. Nous avons engagé toutes nos économies pour acheter un appartement dans une résidence « LES SENIORIALES » pensant terminer notre existence et ainsi éviter la maison de retraite. Malheureusement depuis notre acquisition en 2007nous vivons un vrai calvaire, malfaçons, non-façons, vices cachés etc…De plus, nous devons verser un loyer à vie à un investisseur pour le logement du gardien dont le poste ne sert à rien puisque situé à l’extrémité de la copropriété. Par ailleurs nous subissons de très gros désordres sur la partie basse du terrain où trois groupe de 4 appartements s’enfoncent inexorablement. Ils ont été construits sans respect de la constitution du sol tourbeux et argileux.(Diverses expertises l’ont démontré) .
    Malgré cela, cette société ne fait rien pour satisfaire ses client auxquels elle portait tant d’intérêt avant la signature de l’acte de vente. L’important pour elle est de continuer à vendre, à prix d’or, du rêve à des retraités qu’elle abandonne ensuite à leurs problèmes. Les gens se sentent seuls, abandonnés par cette société responsable d’une situation anxiogène.
    On dit que les escrocs réussiraient à vendre du sable dans le désert. Dans notre cas,, on ne peut que constater la véracité de ces propos. Quand nous avons réalisé être tombé dans les griffes de ces escroc professionnels, pitoyable, vulgaires, prêt à tout, il était trop tard car le premier dessein de ces imposteurs était accompli; Manipulation mentale, destruction psychologique, tromperie intellectuelle et matérielle. Ils auraient tort de se gêner puisqu’on a vu des escrocs notoires êtres graciés, simplement parce qu’ils bénéficiaient, en haut lieu, de protection.
    Ils font fi de la ruine causée à certains acheteurs attendant les assignations dirigées contre eux sachant que le temps joue en leur faveur. Ils semblent même s’amuser de cette situation du pot de terre contre le pot de fer.
    Mais comment faire pour sortir de ce ghetto puisque les appartements concernés sont invendables malgré une diminution des deux tiers de leur valeur initiale, je dis bien des deux tiers. En attendant il faut continuer de payer les lourdes charges et les frais d’avocat pour peut-être connaître enfin des jours meilleurs.

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